Radiologie interventionnelle : Ostéoarticulaire

Afin d’en optimiser la précision et l’efficacité, l’infiltration peut être réalisée sous contrôle de l’imagerie (radioscopie, échographie, scanner).

Le radiologue décidera de la technique d’imagerie la mieux adaptée à chaque situation, en concertation avec le médecin prescripteur.

Préparation avant l’examen

Une ordonnance est adressée au patient à la prise de rendez-vous pour les produits à injecter à se procurer à la pharmacie (à l’exception de l’acide hyaluronique qui doit lui être ordonné par le médecin prescripteur).
Il faut signaler dès la prise de rendez-vous :

  • Toute plaie à proximité de la zone à traiter,
  • Une infection en cours,
  • Un trouble de la coagulation,
  • Un traitement anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire,
  • Un diabète,
  • Une allergie,
  • Un risque de grossesse.

Cas particulier de l’arthroscanner et de l’arthro IRM : pour des indications très précises (bilan d’arthrose, bilan de luxations d’épaule récidivantes …), on injecte un produit de contraste radiographique dans l’articulation, selon les mêmes modalités que pour les examens d’imagerie interventionnelle décrits ci-dessus, avant de réaliser le scanner ou l’IRM. Il s’agit donc d’examens particuliers, à prendre directement auprès de notre secrétariat.

Comment se déroule une infiltration ostéoarticulaire

Ces examens sont pratiqués selon les règles d’hygiène, de traçabilité et d’optimisation des doses d’irradiation les plus strictes.
L'examen comporte une installation confortable du patient, un temps d'imagerie correspondant au repérage de la zone à infiltrer, une installation du matériel dans les conditions d'asepsie stricte, une anesthésie locale puis l'infiltration qui elle-même est généralement très rapide.
L’efficacité se ressent généralement 24 à 72 heures après le geste.
Dans l’intervalle, la douleur peut s’accroitre modérément, pour lequel le patient peut prendre du paracétamol en respectant les doses en vigueur.
On recommande un repos relatif durant les 48h suivant le geste.
Le patient peut se mettre en contact avec l'Imagerie Duroc en cas d’augmentation importante des douleurs, de rougeur locale, de fièvre, d’hématome ou de manifestations allergiques (éruption diffuse sur la peau, démangeaisons, sensation d’étouffement). Un médecin lui donnera la marche à suivre le cas échéant.

Il est invité à refaire le point avec le médecin prescripteur une dizaine de jours après le geste.

Visuel: