Congrès
La tomosynthèse doit-elle être incluse dans le dépistage et le bilan d'une tumeur du sein ?
Désagréable, la mammographie serait également dangereuse. En elle-même, parce qu’elle exposerait inutilement à une radiation toxique, alors que l’on n’est pas « malade ». Et parce qu’elle peut déboucher sur des diagnostics incertains, faussement négatifs, ou faux positifs à l’inverse, sources de grande anxiété. Malgré ces griefs, dont la portée est diversement évaluée, son bénéfice reste réel.
Personnalisation du suivi radiologique :
La prise en charge des patientes avec Mutation doit être organisée, coordonnée et conduite par un médecin référent travaillant dans UNE ÉQUIPE MULTIDISCIPLINAIRE prenant en charge les formes héréditaires de cancer. Concernant l’imagerie, il est important, dans la mesure du possible, que l’ensemble des examens (IRM, mammographie et échographie) soit réalisé DANS UNE MÊME STRUCTURE et ce, année après année, afin de réaliser une SYNTHÈSE de l’ensemble des examens et une COMPARAISON optimale entre les vagues d’examens.Un accès à l’imagerie interventionnelle doit pouvoir etre proposé (STÉRÉOTAXIE , ECHOGRAPHIE ET IRM) Cette Surveillance radiologique doit être : assidue, continue et prolongée, avec un confort psychologique pour la patiente et un environnement médical de qualité. Cette stratégie (association des examens imagerie) est efficace, avec moins de 2 % de cancers de l'intervalle et des cancers détectés à un stade précoce.
Actualités sur le cancer du sein en post-ménopause :
http://www.gemvi.org/congres-session-66.php